Publié dans Economie

 « Tsenaben’ny fizahan-tany » - Focus sur le concept de tourisme durable

Publié le dimanche, 10 juillet 2022

Sur toutes les lèvres, l’écotourisme ou encore le tourisme vert gagne en notoriété. Un concept sur lequel se sont focalisées les discussions des acteurs de ce secteur à l’occasion de la grande foire du tourisme ou « Tsenaben’ny fizahan-tany », laquelle s’est déroulée sur le parvis de la gare de Soarano et qui vient de s’achever hier. En effet, à l’occasion de cet évènement devenu incontournable du tourisme local, le ministère du Tourisme, l’Office national du tourisme, ainsi que les groupements et les différentes parties prenantes du secteur touristique, ont pu discuter de différents sujets dont entre autres la stratégie de relance 2022-2023, la charte malagasy pour le tourisme durable « Rainbow 4 R ».

Cette charte qui a comme ambition de mettre en place une stratégie de développement durable du secteur touristique à Madagascar. Elle se repose sur des principes fondamentaux pour reverdir le monde et partager équitablement les ressources. La population ainsi que les opérateurs touristiques et surtout les touristes sont alors invités à adhérer à ces principes afin de contribuer solidairement à la préservation de l’environnement, mais aussi à la promotion du patrimoine culturel et des richesses touristiques de Madagascar. D’ailleurs, tout cela cadre dans le concept du tourisme vert et les programmes ou événements majeurs de cette année et pour l’année 2023. Cependant, l'écotourisme est une formule de tourisme relativement récente. Elle consiste en une forme de voyage responsable, dans des environnements naturels, où les ressources et le bien-être des populations sont préservés. 

« Eco-blanchiment »

Concrètement, il s'agit d'une forme de tourisme durable, où la découverte de la nature et de l'environnement est au premier plan. Depuis ses débuts, le tourisme vert était connu comme un tourisme à petite échelle qui encourageait les gens à visiter les zones naturelles et à minimiser les impacts du tourisme et l’environnement. Le terme est utilisé pour les entreprises ayant une activité respectueuse de l’environnement. Cependant, récemment, le tourisme vert a souvent été utilisé par les entreprises qui ne mettent pas beaucoup d’efforts pour rendre leur activité plus durable et le terme est devenu plus connu sous le terme « éco-blanchiment ». Ce terme fait référence aux entreprises qui sont plus intéressées à se faire connaître pour le tourisme vert, plutôt que pour leur contribution à l’environnement et aux communautés locales. 

En d’autres termes, le tourisme vert consiste à respecter les écosystèmes, voire à contribuer à les restaurer, tout en cherchant à diminuer l’empreinte écologique. L'écotourisme permet de sortir de la relation purement mercantile, qui n'est satisfaisante ni pour ceux qui paient, ni pour ceux qui reçoivent. Il permet également de sortir des zones surpeuplées, de découvrir des lieux plus calmes, des chemins moins fréquentés, de prendre le temps de savourer les instants passés ensemble. « Tourisme vert rime toujours avec éthique. C'est une forme de tourisme respectueuse et cohérente. Plutôt que de saccager l'environnement, de détruire les formes de vie locales, il s'agit au contraire de les mettre en valeur et d'en bénéficier, dans une relation respectueuse de chacun », explique l’un des exposants à la foire, hier.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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